Cette méthode novatrice de recyclage par délamination consiste à séparer (dans la longueur) la plaque de verre des cellules photovoltaïques (multi-couches qui produisent l’électricité) grâce à une lame chaude. Cette séparation permet de récupérer les plaques de verre intactes et sans impureté pour permettre ensuite leur réemploi.

Parce que le marché solaire ne cesse d’évoluer et le recyclage de se développer, il est estimé que l’industrie du recyclage des panneaux solaires pourrait représenter 15 milliards de dollars d’ici 2050 (selon l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA)).

Dans une étude publiée en avril 2019, l’ADEME a évalué le gisement national des zones délaissées (friches) et des parkings propices au déploiement du photovoltaïque. Au total, l’ADEME estime le potentiel français à 53 GW, réparti à 93 % sur les zones délaissées (49 GW) et à 7 % sur les parkings (4 GW). Avec une production annuelle en France de l’ordre de 1300 kWh/kW (facteur de charge de 15%), le potentiel est donc d’environ 69 TWh/an pour les friches et parkings.

En 2016, l’avion solaire Solar Impulse 2 a bouclé le premier tour du monde aérien (près de 40 000 km) sans carburant.

Le recyclage des panneaux solaires par broyage est à date la technique la plus utilisée en France et vise à fragmenter le panneau pour faciliter la séparation des composants hétérogènes grâce à différentes étapes. Ce recyclage permet d’obtenir des fractions de matières séparées.

En juin 2023, selon la Fédération allemande du solaire Solarwirtschaft, l’Allemagne comptait plus de 3 millions d’installations photovoltaïques sur l’ensemble de son territoire. C’est cinq fois plus qu’en France, où l’on a recensé 600 000 installations photovoltaïques en septembre 2022. Source : Enedis.

D’après l’enquête « OpinionWay, ADEME, 2021, Les Français et l’environnement, Enquête annuelle, vague 7 », parmi les Français qui projettent d’installer un dispositif à énergie renouvelable chez eux cette année, 37 % choisiraient les panneaux solaires loin devant toutes les autres sources d’énergies : solaire thermique (23 %), géothermie (21 %) et éolien (14 %).

Les panneaux solaires photovoltaïques ne contiennent pas de terres rares.
Les panneaux solaires photovoltaïques en silicium (96% du marché en 2021) contiennent toutefois quelques métaux dont les ressources utilisées sont limitées comme l’Argent (Ag) ou l’Indium (In). Si la rareté de ces ressources obligeront les technologies industrielles à s’adapter à l’avenir, elle n’est pas un verrou pour le déploiement du photovoltaïque à grande échelle.
Source : ADEME